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Le 1er novembre 2021, la Cour Suprême a entendu les plaintes relatives à la loi limitant drastiquement l’avortement au Texas de la part du Département de Justice américain et de la Clinique Whole Women Health qui pratique l’IVG au Texas. En attendant la décision de la plus haute juridiction des États-Unis, les Texanes doivent s’adapter. Au Texas, avorter est devenu tout simplement impossible depuis 2 mois, à cause d'une loi polémique qui interdit désormais toute interruption de grossesse dès les premiers battements de cœur du fœtus, autour de la 6ème semaine, c'est-à-dire à un moment où les femmes ne savent même pas encore qu'elles sont enceintes. C’est le cas de Madi, 21 ans, qu’a rencontrée notre correspondant Thomas Harms. Aujourd’hui, la plupart des femmes qui tombent enceinte se résignent à faire des milliers de kilomètres pour se rendre dans les États voisins ou même au Mexique. « 75% des appels viennent du Texas », explique Stéphanie Chaffee, responsable du Centre médical pour femmes de Shreveport, en Louisiane, à 20 minutes de la frontière avec le Texas. Saisie en urgence, la Cour suprême fédérale doit se prononcer sur cette loi. Les associations féministes craignent que les juges ne proposent ce qu’ils qualifieraient de compromis en retoquant la loi texane jugée trop extrême, et en validant une loi votée récemment au Mississipi qui interdit tout IVG après 15 semaines. Actuellement, l'avortement est autorisé aux États-Unis jusqu'à 24 semaines. Les étudiants haïtiens privés de visas en République Dominicaine ? Tout est parti d’une déclaration sur Twitter du président dominicain, Luis Abinader, s'inquiétant de l'insécurité chez son voisin. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, le gouvernement haïtien lui a rétorqué que l'insécurité était tout aussi prégnante sur l'autre partie de l'île. « Cela a mis le feu aux poudres entre les deux pays », comme nous l’explique Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste. En réponse, le gouvernement dominicain a décidé de suspendre indéfiniment le programme de visa spécial pour les étudiants haïtiens en République Dominicaine. Cette mesure risque de concerner une communauté d’environ 70 000 élèves et étudiants haïtiens fréquentant les institutions scolaires et universitaires dominicaines, selon une estimation du professeur Nesmy Manigat, ancien ministre de l’Éducation nationale. Le Venezuela dans le viseur de la CPI La Cour pénale internationale va ouvrir une enquête sur de possibles violations des droits de l'homme au Venezuela, lors de la répression des manifestations anti-pouvoir de 2017, qui avait fait 100 morts, selon un mémorandum signé le mercredi 3 novembre 2021 à Caracas entre le procureur de la CPI Karim Khan et le président vénézuélien Nicolas Maduro. Selon la presse vénézuélienne, le président Maduro « respecte mais ne partage pas » la décision de la CPI d’ouvrir une telle enquête. L’opposition au contraire, elle, applaudit.