Arts
Dans cet épisode, nous recevons Gérald Duchaussoy, responsable entre autres de la section patrimoniale du festival de Cannes (Cannes Classics) et du marché du film classique du festival Lumière. Il est également le co-auteur d’un livre sur Mario Bava (Mario Bava, le magicien des couleurs, Gérald Duchaussoy - Romain Vandestichele) Avec lui, nous avons naturellement discuté de festivals et de cinéma de patrimoine. Nous nous sommes arrêtés sur quelques obsessions cinéphiles de Gérald (la cigarette au cinéma, le territoire américain, les cinémas de genre…). Mais aussi - et surtout - du souvenir de ses premières VHS à son métier convoquant tous les cinémas du passé, nous avons parlé de sa mémoire de spectateur et de son fonctionnement. Au cours de cet entretiens, Gérald a convoqué avec un enthousiasme égal des acteurs musclés désormais d’un autre temps (Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger), l’Amérique des western spaghetti (Mon nom est personne), celle des grands espaces iconique de Superman et celle des road movies du nouvel Hollywood (Easy Rider). Puis il est revenu en France pour une description immersive de l’ouverture du Samouraï. Et est reparti pour évoqué le rare et envoutant film pakistanais Quand naîtra le jour. I. PORTRAIT - 6’27 Une cigarette : celle de Brad Pitt dans Fight Club (David Fincher) / Un cigare : celui de Scwarzenegger dans Predator (J Mc Tiernan) Une couleur : la couleur des blés et du ciel dans Superman (Richard Donner, 1978) II. CIRCONSTANCES - 22’ Une découverte enfantine en VHS : Mon nom est personne (T. Valerii, 1973) - 22’ Un film en plein air : Easy Rider (D. Hopper, 1969) sur la plage à Cannes - 27’14 III. MEMOIRE & SOMMEIL - 31’26 Des films à voir en pleine nuit : The lords of Salem (Rob Zombie, 2012), Maniac (William Lustig, 1980) Le fonctionnement de la mémoire cinéphile de Gérald - 34’24 CARTE BLANCHE - 37’11Le samouraï (JP Melville, 1967) IV. CINEMA & TRANSMISSION - 46’57 L’un des film que Gérald a préféré montrer en festival : Quand naîtra le jour (A.J. Kardar, 1959) Un film (encore) difficile à montrer aujourd’hui : L’empire des sens (N Oshima, 1976) en version restaurée à Cannes REFUGE ? - 55’35Pourquoi Gérald n’a pas de « film refuge ».Et malgré tout : Rocky (G. Avildsen, 1976)