À la Une : et de trois pour le Sénégal !

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Revue de presse Afrique

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« Le Sénégal en finale de la CAN : et de trois ! », s’exclame WalfQuotidien en première page. « Ils l’ont fait. On les attendait et ils ont répondu présent. Les Lions du Sénégal ont donc validé leur billet pour la finale en battant (3-1) le Burkina Faso, hier au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Aliou Cissé et ses hommes attendent l’Égypte ou le Cameroun qui jouent aujourd’hui dans l’autre demi-finale. » « Avec un Mané époustouflant, les Lions de la Téranga retournent en finale de la CAN », lance le quotidien 24 Heures. En effet, « passeur, l’attaquant star de Liverpool s’est mué en buteur en toute fin de match (à la 87e), juste histoire de noyer les espoirs burkinabè suite à la réduction de l’écart d’Ibrahim Touré (82e). Score final 3-1 en faveur des Sénégalais. Dimanche 6 février à Yaoundé, c’est tout un peuple qui sera derrière son équipe nationale pour espérer fêter une victoire en Coupe d’Afrique des nations, ce qui serait une première dans l’histoire. Les Lions de la Téranga avaient été finalistes malheureux de la compétition en 2002 et 2019. » Les Lions ont mangé du cheval… Côté burkinabè, WakatSéra ne peut que constater la chute des Étalons… « Les Lions sénégalais ont mangé du cheval burkinabè ! », soupire le site ouagalais. « Le capitaine Bertrand Traoré et ses camarades sont tombés, non sans avoir henni une fois par le teigneux Blati Touré, devant des Lions véritablement affamés qui, eux, ont poussé trois rugissements fatals pour leurs adversaires. Des coups de patte de Abdou Diallo, Idrissa Gana Gueye et de l’insatiable chef de meute, Sadio Mané. (…) C’en est donc fini du rêve des Étalons de revenir à Ouagadougou aux bras de Dame Coupe, ce qui aurait réconforté toute une nation plongée dans le deuil au quotidien des victimes du terrorisme et nageant encore dans les incertitudes du lendemain, après le coup d’État militaire du 24 janvier dernier. » « L’épique chevauchée des Étalons stoppée par les Lions de la Téranga ! », renchérit le quotidien Aujourd’hui. 3 buts à 1 : « la note est quelque peu salée, mais les Étalons n’ont pas à rougir. Pour une sélection en reconstruction, les Burkinabè peuvent être fiers. Il faut dès à présent oublier cette demi-finale perdue et se concentrer sur la troisième marche du podium. Ce sera samedi prochain, contre le Cameroun ou l’Égypte, qui s’affrontent ce soir à 19 heures pour le compte de la deuxième demi-finale. Une entrée triomphale à Ouagadougou est toujours possible. » Cameroun-Égypte : le choc des plus titrés Ce soir donc, ce sera « le choc », lance Cameroon Tribune en première page. « Les deux pays les plus titrés en Coupe d’Afrique des nations croisent le fer dans une demi-finale qui s’annonce explosive. » « Les Lions indomptables veulent dompter les Pharaons », jubile pour sa part le Journal du Cameroun. « C’est le match que tout le monde attend. Les hommes d’Antonio Conceiçao vont défier ceux de Carlos Queiroz pour une place en finale de la CAN. Le technicien portugais de l’équipe du Cameroun avait fixé comme objectif une place en finale. Samuel Eto’o, le président de la fédération camerounaise de football, quant à lui, ne vise qu’une seule chose : le sacre suprême. Les Lions ont une belle occasion de remplir leur première mission en affrontant un adversaire coriace, l’Égypte, sept fois champion d’Afrique. (…) » La guerre des mots Avant le match, Camerounais et Égyptiens se sont lancés des piques, note Le Journal du Cameroun. Samuel Eto’o a déclaré : "ce sera la guerre". L’ancien capitaine égyptien Ahmed Hassan a répliqué que « les Camerounais avaient la trouille et que l’Égypte resterait roi de l’Afrique. Pour sa part, la star égyptienne, Mohammed Salah a affirmé qu’il ne "rentrerait pas en Égypte sans le trophée de la CAN". » Enfin, le sélectionneur égyptien, Carlos Queiroz, n’a guère apprécié les propos belliqueux de Samuel Eto’o. C’est ce que rapporte notamment le site Afrik Foot : « parler de guerre, c’est un très mauvais message pour les gens du Cameroun. (…) Le football, ce n’est pas la guerre, c’est la fête, la joie, le bonheur. (…) Alors, lancer l’équipe du Cameroun dans une guerre contre nous, c’est un commentaire que je laisse entre les mains de la CAF (la Confédération africaine de football), "parce que c’est carton rouge", a conclu Carlos Queiroz. » Bref, pointe Afrik Foot, « un petit coup de pression de bonne guerre avant un tel choc ! »